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Annezin en quelques mots :

ANNEZIN

La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la neuvième circonscription du Pas-de-Calais.

 

Elle faisait partie de 1793 à 1973 du canton de Béthune, année où celui-ci est scindé et la commune rattachée au canton de Béthune-Nord3. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la comme est désormais intégrée dans un nouveau canton de Béthune.

 

Intercommunalité

La commune était membre de la Communauté d'agglomération de l'Artois, créée fin 2001.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants4, cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former, le 1er janvier 2017, la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, dont est désormais membre la commune.

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Carte d'identité

Chiffres clés :

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.

À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.

En 2015, la commune comptait 5 887 habitants, en augmentation de 3,59 % par rapport à 2010

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  • Population : 5 887 hab.

  • Superficie : 6,1 km2

 

Coordonnées :
Mairie ; 

Place Général de Gaulle
62 232 Annezin

03 21 57 18 33

 

Site : www.mairie-annezin.fr

 

Maire : M. Grégory DEBAS

 

Histoire 

Annezin tire son nom du celtique Agnio an, qui signifie eau vive. An zin, demeure près de la rivière. Le moulin sur la Lawe est déjà cité dans une charte de 1095. Objets d’époque gallo-romaine (vases, amphores) découverts dans le lit de la rivière au XIXème siècle.

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Le moulin d'Annezin, sur la Lawe, est cité dès l'an 1095. Un château existait dès le XIIe siècle, il fut reconstruit en 1555 par Charles II de Houchin (alors seigneur du lieu), puis fut très endommagé au début du XVIIIe siècle lors de la conquête française de la région.

Le château est restauré dans les années 1770 mais reste inoccupé au moment de la Révolution. Les cartes de Cassini du XVIIIe indiquent le « château de Longatte », les Houchin étant seigneurs de Longatte (ou Longastre).

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La découverte du charbon entre 1850 et 1851, après des sondages entrepris par la Compagnie des mines de Béthune, puis l'ouverture de la première fosse en 1857 et son exploitation par la Compagnie des mines de Vendin a marqué la commune. La population augmente considérablement dès la deuxième moitié du XIXe siècle. L'urbanisme a évolué en conséquence avec la construction de corons, de la mairie, d'écoles, et la reconstruction de l'église Saint-Martin en 1872.

En 1873, la compagnie ouvre une nouvelle fosse à Annezin. Elle ne commença à produire qu’en 1877 à cause de nouvelles difficultés liées au terrain rencontré.

 

La commune a l'avantage d'avoir un accès direct au canal d'Aire à La Bassée et autrefois les chemins de fer miniers traversaient le territoire du nord au sud depuis Fouquereuil jusqu'à l'ancien port fluvial.

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Vers 1904 le château qui se situait au niveau de l'actuel club hippique de Béthune (près de la rue du Général-Leclerc) et qui abritait les bureaux de la compagnie des mines avant 1900, est démoli. L'exploitation de la fosse communale cesse en 1900 mais l'activité minière des villes voisines contribue à l'essor démographique jusqu'aux années 1950.

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Lors de la Seconde Guerre mondiale la ville est occupée par les Allemands jusqu'à sa libération le 4 septembre 1944 par un détachement anglais de la Royal Artillery.

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L'Orchidée d'Annezin

 

Le XVIème siècle fut un siècle de grandes découvertes, de voyageurs et de savants pour certains originaires de notre région : Auger de Bousbecque, envoyé par Ferdinand 1er pour négocier avec Soliman le Magnifique, herboriste et rapporte des tulipes des jardins du Sultan à Vienne. Il acclimate aussi en Europe le lilas des Hindous et des Persans, le glaïeul de Byzance et le marronnier d’Inde, l’orchidée venue de Chine et d’Inde. Son ami Charles de l’Ecluse rapporte des tulipes à Anvers et introduit aux Pays-Bas, les patates ou camotes devenues communes sous le nom de pommes de terre. Parmi cette lignée de naturalistes, Mathieu de l’Obel, né à Lille en 1538, auteur d’ouvrages portant sur la connaissance et la taxonomie des orchidées. Dans l’un de ses écrits, il fait mention de l’un de ses bons amis botanistes amateurs d’orchidées : 
       « J’ai trouvé cette plante dans les environs de Béthune, non loin de la maison de Monsieur Charles de Houchin, seigneur de Longastre, lequel est un des amateurs les plus savants et les plus aptes de tous les Pays-Bas. »(1)
 
      Le personnage en question n’est autre que le seigneur d’Annezin dont le château bâti en 1555 figure sur une aquarelle des albums du Duc de Croÿ. Cette célébrité était reconnue par les savants et érudits de l’époque. Ainsi Frédéric Jamot, poète, philosophe et médecin né à Béthune, auteur d’un recueil de poésies grecques et latines imprimées à Anvers en 1953. Quelques unes de ses pièces sont dédiées au marquis de Longastre, seigneur d’Annezin.

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P. HONORE (Musée de Poche)

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(1) Information communiquée par M. Herman Orlent, de Mortsel en Belgique, auteur d’une publication sur l’orchidologie au XVIème siècle dans les Flandres, parue en 2002 uniquement en Anglais et en Néerlandais.

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Économie

La mine et l'agriculture ont longtemps été les principales activités économiques de la commune (voir plus haut). Une briqueterie y fut aussi active.

Aujourd'hui Annezin abrite une zone industrielle le long de la RD 943 reliant Béthune à Lillers. Bosal, fabricant de pots catalytiques pour l'industrie automobile, fut pendant les dernières décennies le plus gros site industriel d'Annezin (386 salariés en juillet 2009) jusqu'à sa liquidation judiciaire en juillet 2009. L'activité de distribution a été conservée. Les entreprises sur la commune sont nombreuses et actives dans des secteurs variés : mécanique, chaudronnerie, transformation plastique, agro-alimentaire, logistique et distribution (BTP et matériaux de construction, automobile, cuisines et salles de bains, parfumerie, matériel électrique, peintures, distribution postale, distribution de gaz...).

 

Lieux et monuments

  • Église Saint-Martin, construite en 1872, de style néo-gothique.

  • L'ancien moulin d'Annezin, au bout de la rue du Général-Leclerc, est en réalité sur le territoire de Béthune.

  • Le marais d'Annezin, espace vert le long de la Lawe, où se déroule chaque année un spectacle Son et Lumière.

  • Le monument aux morts.

  • La maison du mineur, véritable maison de coron, réaménagée comme au temps des mines, rue Du Guesclin.

  • Le musée de poche, prés de la mairie, musée de la vie annezinoise.

 

Personnalités liées à la commune

  • Le capitaine Alfred Coussette, héros de la résistance annezinoise lors de la Seconde Guerre mondiale. Il est fusillé par les Allemands dans les fossés de la citadelle d'Arras, le 18 juin 1944.

  • Paul et François Vasseur, résistants annezinois.

  • Robert Crammer, résistant annezinois

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Robert Key

 

 

Le 5 septembre 2010, M.Daniel Delomez, Maire d'Annezin, inaugurait le rue Robert Key en présence de membres de sa famille venue d'Angleterre, d'une délégation du Régiment Royal Artillery, d'élus locaux, anciens combattants et membres du Musée de Poche à l'initiative du projet de donner le nom de Robert Key à une rue de notre commune.

Robert Key est né le 21 avril 1914 à Hamsterley au Royaume-Uni. Il travaille à la mine avant de s'engager au Royal Artillery le jour de son 20ème anniversaire. Blessé lors de la retraite de Dunkerque en mai 1940, il est de retour dans notre région pour sa libération en juin 1944. Avec son unité anti-char 71 du Royal Artillery, il fait halte à Annezin le 5 septembre. Le détachement stationné dans lapâture Chevalier attire la curiosité des civils. 19h30 : R.Key aperçoit un groupe d'enfants près d'une caisse de munitions. L'un deux tient une grenade qu'il vient accidentellement de dégoupiller. R.Key se saisit du projectile pour le jeter au loin mais celui-ci explose, le blessant mortellement. Le brigadier R.Key est inhumé le soir même au carré militaire anglais du cimétière d'Annezin. Il n'avait que 30 ans/ Sorti de 'loubli, cet acte de bravoure confirmé par des témoins de l'époque valait bien une reconnaissance officielle. Robert Key fait désormais partie de l'histoire collective de notre cité. 

Le 5 septembre 2014 : une rue Robert Key est inaugurée à Hamsterley (Comité de Durham) son village natal. 

Pour en savoir plus, une brochure intitulée "Septembre 1944: Annezin se souvient" est disponible au Musée de poche d'Annezin.

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